• My Son

    My Son Vietnam : Que faire et visiter à My Son? Retrouver les bons conseils, toutes les infos indispensables à la préparation de votre voyage au sactuaire de My Son.

    My Son

    Situé à environ 50 km à l’ouest de Hoi An et au sud-ouest de Da Nang. Étudié sur le terrain par l’archéologue français Parmentier à la fin du XIXe s, c’est le site archéologique le plus important du royaume du Champa et de la civilisation cham.

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    Il s’agit d’un lieu saint créé par l’empereur Bhadravarman, à la fin du IVe s, qui devint un centre religieux et politique au fil des siècles, puis la capitale du royaume du Champa (influence hindoue d’abord, puis bouddhiste).

    Aujourd’hui, il y a à peine un dizaine de tours debout, mais le site (une cuvette entourée de collines) a gardé toute sa beauté. Ce que l’on peut admirer ne représente qu’un dixième de la cité des origines, la majeure partie de My Son ayant été bombardée pendant le guerre américaine.

    Histoire de My Son

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    Le royaume du Champa dura IIe au XVe s et s’étendit de Hue au cap Saint-Jacques. En bordure des pays sous tutelle chinoise, au sud du 18e parallèle, cohabitaient divers groupes malayo-polynésiens (en plusieurs entités ou régions autonomes), grands navigateurs venus probablement d’Indonésie. Le premier roi connu fut Sri Mara, au lle s. Face à la menace chinoise, plusieurs de ces régions s’unifièrent pour résister.

    C’étaient des peuples de marins, de pêcheurs et de pirates. Au IVe s apparut le terme "Champa" pour désigner cette longue région échappant à l’hégémonie chinoise. Son véritable unificateur fut le roi Bhadravarman Ier en l’an 400. Au Ve s, la capitale cham s’installa à Simhapura, au nord-ouest de Da Nang. Au VIIIe s, elle déménagea à Po Nagar, pour revenir un siècle après à Indrapura, à une soixantaine de kilomètres de Da Nang. Durant 200 ans, cette nouvelle capitale brilla d’un grand éclat (construction d’un grand monastère).

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    Depuis de VIIIe s, d’ailleurs, après avoid embrassé l’hindouisme, le Champa était devenu bouddhiste. Au XIe s, la capitale fut définitivement transférée à Vijaya, au sud. Du IVe au XIIIe s se développa en même temps la splendeur de My Son, le principal centre religieux cham. Pendant toute cette période, le royaume cham eut peu de choses à craindre de la part du royaume viet au nord, lui-même préoccupé de se défendre contre l’expansionnisme chinois. Face aux attaques du royaume khmer d’Angkor, le Champa résista également bien (à part une courte occupation au début du XIIIe s). L’âge d’or du Champa se situa au XIe s. Le pays était riche. Beaucoup d’or et de minerais. Il se couvrit de temples et de sanctuaires.

    Vaincre les Mongols

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    En 1282, l’empereur Kubilai Khan envoie au Champa Soegetu, général mongol, pour conquérir ce riche royaume au sud de la Chine. Le roi cham Indravarman XI, ne pouvant livrer de bataille frontale avec son adversaire, se réfugie dans les montagnes. De là, il mène alors une guerre d’usure qui se terminera en 1285 par la défaite des Mongols. Soegetu fut mis à mort.

    Pour éviter les représailles chinoises, le roi cham envoya une ambassade à Kubilai qui répondit par l’envoi d’une mission en 1288 à laquelle participait… Marco Polo. L’illustre marchand vénitien, devenu ambassadeur de Kubilai, évoque son passage au Champa dans son Livre des Merveilles (Le Devisement du monde).

    Les Chams avaient gagné la paix en échange d’un lien de vassalité avec le puissant empire chinois. Chaque année le roi payait son tribut à l’empereur de Chine: une vingtaine de beaux éléphants et quantité de bois d’aloès.

    L’invasion des Viets du Nord

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    Ce n’est qu’en 1471 que le roi viet Le Thai To arriva à vaincre les troupes cham. Le royaume fut d’abord divisé en quatre régions. Il disparut définitivement au XVIe s, à la suite des attaques conjuguées des Viets et des Khmer. Le royaume cham se réduisit alors à une poignée de villages perdus au fin fond du pays. Le dernier roi cham mourut en 1697 dans une prison à Hue.

    Au XIXe s, il subsistait encore une petite principauté cham vassalisée, mais l’empereur Minh Mang y mit un terme. Aujourd’hui, il reste moins de 20 000 Cham, circonscrits dans la région de Phan Thiet et Phan Rang au sud. La plupart se sont féfugiés au Cambodge, de culture plus proche. À noter qu’ils parlent encore leur langue et conservent une grande partie de leurs coutumes et mode de vie ancestraux – évoquant en partie ceux des Balinais.

    Culture, civilisation et art Cham

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    On connaît beaucoup moins de choses sur la société cham que sur celle des Viets. Matriarcale, elle était inspirée de la société et de la culture indienne. Le calendrier était hindou et il existait un système de castes.

    C’était une monarchie de droit absolu, aussi le roi (réincarnation de Shiva) possédait-il toutes terres du pays. Elles étaient distribuées aux fonctionnaires royaux. Le roi vivait dans un faste inouï et possédait un immense harem. Sans atteindre la magnificence et le monumantal de celui des Khmers, ni de Borobudur ou Pagan, l’art cham a été fortement influencé par l’art indien.

    Par exemple, cette tour carrée à plusieurs étages, appelée kalan, ressemble au sikhara indien. Le kalan symbolisait le centre de l’univers et son toit le mont Méru, domicile des dieux. On ne trouve pas de monuments antérieurs au VIIIe s, car ils, car ils étaient construits en bois et disparurent dans les tourmentes.

    Vous pouvez lire la suite ici: https://atypikvietnam.com/sanctuaire-my-son-vietnam/


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