• Mui Ne Vietnam : Que faire à Phan Thiet et à la plage Mui Né? Vous trouvez des informations utiles: infos pratiques, hôtels et sites incontournables... pour visiter Muiné Phan Thiet.

    Muiné

    À 200 km à l’est de Ho Chi Minh-Ville et à 15 km à l’est de Phan Thiet (capitale de province de Binh Thuan), la plage de Mui Ne est à l’origine de l’un des sites balnéaires les plus attractifs du sud du Vietnam. Une longue plage de sable fin se déroule sur des kilomètres, des eaux claires et belles (mais elles ne sont pas bleu turquoise comme aux Caraïbes) étincellent sous le soleil, des cocoteraies étendues le long du littoral servent d’écrin de verdure à des dizaines d’hôtels et resorts, alignés entre la mer et une seule et unique route commerçante (Nguyen Dinh Chieu).

    Muiné

    Le paysage décrit ainsi un très long arc de cercle au pied d’une ligne de collines vertes en partie urbanisées. Aucune construction ne défie le ciel par son arrogance. Pas de hauts immeubles prétentieux, ni d’affreux gratte-ciel en béton, car la plupart des normes sont respectées, ce qui a sauvé le caractère tranquille et horizontal de Mui Ne. L’endroit séduit de plus en plus pour ses tarifs avantageux, mais aussi pour son microclimat. Les touristes européens y viennent depuis longtemps. Depuis 2008, la clientèle russe se fait de plus en plus présente, pour des vacances loin de l’hiver sibérien.

    Comment arriver et quitter la plage Mui Ne ?

    Comment aller de Ho Chi Minh à Mui Ne ?

    Muiné

    Il y a beaucoup de choix pour arriver à Mui Ne qui est un bus ou un taxi ou un train. Bien que vous utilisiez n'importe quel moyen de transport, son utilisation conviviale est un plaisir pour vous. Le bus est adapté pour vous d'aller directement Mui Ne où vous réservez une chambre. Et se déplacer en train sera plus sûr pour vous dans une longue route.

    Bus Ho Chi Minh Mui Ne

    Muiné

    Beaucoup de touristes aiment aller à Mui Ne en bus "Open bus" qui traversent entre Ho Chi Minh-Ville et Nha Trang. Actuellement, Mui Ne est l'une des destinations célèbres qui attire des millions de touristes chaque été au Vietnam. Ainsi, vous pouvez choisir de nombreux horaires d'autres sociétés de bus.

    La plupart des bus partent de Ho Chi Minh -ville entre 7h30 et 22h00 et le temps de trajet estimé entre 5 et 6 heures.

    À Ho Chi Minh -ville, ils partent de la rue de Pham Ngu Lao (où vous pouvez également trouver leur billetterie) et à Mui Ne, ils vous déposent et viennent vous chercher à votre hôtel. Prix autour de 100 000 - 140 000 VND. Les deux sièges et les autobus de couchette sont disponibles, selon la compagnie. Le bus peut vous déposer à votre hôtel à Mui Ne.

    Phuong Trang Futa bus : Heure de départ de Ho Chi Minh à Mui Né: 07h00, 07h30, 08h00, 08h30, 14h00, 15h00, 16h00, 17h00, 19h00. De Mui Ne à Saigon: 08h00, 01h30.

    Le bureau de Phuong Trang bus est 97 Nguyen Dinh Chieu - Ham Tien - Phan Thiet: Phuong Trang Futa a les deux lignes de bus, de Ho Chi Minh Ville à Phan Thiet et Ho Chi Minh à la plage de Mui Ne , vous devriez demander de réserver où vous voyagez!

    Tam Hanh bus :  Heure de départ de Ho Chi Minh à Mui ne: 08h15, 15h00, 15h30, 20h00, 20h30. De Mui Ne à Saigon: 08h00, 13h30, 01h30

    Son bureau à Ho Chi Minh -ville: 199 rue Pham Ngu Lao, district 1, ville HCM Réservation: (08) .39205653 - (08) .62958818

    Hanh Café bus : Heure de départ de HCM à MUI NE: 08h15, 15h00, 15h30, 20h00, 20h30

    De Mui Ne à Saigon: 13h30, 01h00 (bus de couchette)

    Bureau à Ho Chi Minh -ville: 229 rue Pham Ngu Lao, District 1, ville HCM. Réservation: (08) .39205679

    The Sinh tourist bus : Heure de départ de Ho Chi Minh à Mui Né: 07h15, 13h45, 20h00

    De Mui Ne à Saigon: 09h00, 13h30.

    Bureau à Ho Chi Minh -ville: 246 rue de De Tham - Rue de Pham Ngu Lao - Disct 1 - ville de HCM. Réservation: (08) 3838 9597.

    Ho Chi Minh – Mui Ne en voiture privée

    Muiné

    Le moyen le plus facile et le plus rapide d’aller de Ho Chi Minh à Mui Ne en voiture privée, environ 4 heures, et probablement moins cher que vous le pensez. Il n'y a rien de plus rassurant, en arrivant dans un pays étrange pour la première fois, qu'un homme souriant brandissant une pancarte avec votre nom dessus quand vous sortez de votre hôtel. Vous pouvez réserver la voiture privée de vous accueillir à l'aéroport de Ho Chi Minh pour aller directement à Mui Ne. Notre agence vous assure le meilleur rapport qualité/prix de la location de la voiture privée. S'il vous plaît réserver dès aujourd'hui pour s'assurer que la voiture est disponible pour vous.

    Ho Chi Minh – Mui Ne en train

    Muiné

    De Saigon, deux trains circulent tous les jours vers la gare la plus proche de Mui Ne, Phan Thiet. Le premier quitte Saigon à 06h40 et le second à 17h40. Les deux trains prennent environ quatre heures et sont très fiables. Un siège souple vous coûtera 175000 (8US $). Pour cela, vous bénéficierez d'un siège confortable avec climatisation et il y a la nourriture dans le train. Un siège dur vous coûtera 95000 VND (4.50US $) et vous obtiendrez un banc de parc avec des fenêtres à volets mais pas d'air conditionné. Pour ceux qui ont un budget serré, le siège dur est plus que convenable. Cependant, votre voyage sera considérablement plus confortable avec l'option de siège souple.

    La gare de Saigon est le nom de la gare du district 3 où vous pouvez acheter un billet pour la gare de Phan Thiet.

    Prendre le train vous donnera une belle vue sur la campagne et sera plus sûr pour les passagers. En outre, il y a beacoup de choses à manger dans le train.

    À l'arrivée à la gare de Phan Thiet, vous devrez prendre un taxi pour Mui Ne. Le trajet d'environ 25 minutes vous coûtera entre 250.000 dg et 300.000 dg (11 $ - 14 $).

    Maintenant, je crois que vous avez choisi le transport le plus approprié pour vous dans un voyage intéressant.

    Comment aller de Nha Trang à Mui Ne ?

    Phan Thiet - un endroit agréable avec les plages, touristique et lieu de détente. Phan Thiet est la ville dans la province de Binh Thuan. Il se trouve sur la côte de la mer de Chine à environ 250 km au sud de Nha Trang.

    Cette ville compte environ 350 000 habitants. La ville est un centre de pêche et de production de sauce de poisson. Depuis 1995, le nombre d'étrangers est venu ici pour se détendre à la plage de Mui Né. Phan Thiet et Mui Ne sont également des sites touristiques populaires avec de nombreuses plages de sable, Mui Ne est à environ 15 km à l'est de Phan Thiet.

    Nha Trang à Mui Ne en train

    Muiné

    Prendre le train est une expérience très intéressante au Vietnam. Le voyage en train de Nha Trang à Ma Lam ( Binh Thuant, Phan Thiet ) prend environ 4-5 heures. Les trains sont confortables et vous pouvez acheter la nourriture dans le train.

    Il y a 2 trains tous les jours de Vietnam Railways de Nha Trang à Ma Lam. Ma Lam ville est à environ 15 km de Phan Thiet, vous devez prendre un taxi ou un bus local.

    Le billet de train aller simple coûte environ 100 000 - 200 000 viet.dongs (4 à 8 dollars)

    L’adresse de la gare de Nha Trang est 7 Thai Nguyen, Nha Trang

    L’adresse de la gare de Ma Lam est QL28, Ham Thuan Bac, Province de Binh Thuan.


    Vous pouvez lire la suite ici: https://atypikvietnam.com/que-faire-phan-thiet-plage-mui-ne/


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  • Ha Tien Vietnam : Vous trouvez des informations utiles comme : ha tien hotel, bus can tho ha tien, restaurant ha tien, phnompenh ha tien… dans notre guide complet.

    Ha Tien

    À 130 km à l’ouest de Rach Gia, à l’extrémité ouest du delta du Mékong, dans un recoin du golfe du Siam, voici Ha Tien. Au débouché du canal Vinh Te (il relie Ha Tien à Chau Doc), entouré de deux collines (Phao Dai et To Chau), ce port de pêche a trois spécialités: le poisson, le poivre noir et les objets fabriqués avec les écailles des tortues marines (on aime moins…).

    Ha Tien

    La frontière cambodgienne n’est qu’à 8 km et elle est ouverte aux touristes qui peuvent ainsi rejoindre la station balnéaire de Kep par la route. Aux alentours, on peut découvrir les beaux paysages du delta: rizières miroitantes de lumière sous le soleil de la mousson, rochers calcaires plongés dans la mer, plages de sable fin, grottes cachant de petits temples.

    Histoire de Ha Tien

    Ha Tien

    À l’origine, c’était le Cambodge, ce qui n’a rien d’étonnant quand on regarde une carte. Débarqué vers 1713, un aventurier chinois originaire de Canton, un dénommé Mac Cuu, s’empare du secteur pour en faire son fief. Les Cambodgiens spoliés demandent l’aide des Siamois et reprennent la ville en 1715. Mais Mac Cuu, appuyé par les seigneurs de la dynastie Nguyen, parvient à reprendre son bien. À sa mort en 1736, son fils Mac Thien Tu lui succède. De cette date jusqu’à la fin du XVIIIe s, ce ne sont qu’invasions (les Khmers, les Siamois, les Tay Son) et pillages. Après ce micmac chez les Mac, toute la région finit par tomber entre les mains des Nguyen: c’est là son vrai rattachement au Vietnam.

    Quand les Khmers rouges effrayaient le delta

    Ha Tien

    Entre 1975 et 1979 rouges, nouveaux maîtres impitoyables du Cambodge voisin, revendiquèrent avec beaucoup de virulence le delta du Mékong, ancien territoire khmer avant l’arrvée des Annamites au XVIIIe s. Les hommes de Pol Pot se heurtèrent à la puissante armée vietnamienne. Ils organisèrent alors de nombreuses incursions dans les villages vietnamiens situés le long de la frontière, entre Ha Tien et Chau Doc. Plusieurs massacres de villageois furent perpétrés, comme le rappellent la stèle de la Haine érigée près du temple Thach Dong à Ha Tien ainsi que le mémorial du charnier de Ba Chuc (à mi-chemin entre Ha Tien et Chau Doc).

    Comment arriver et quitter Ha Tien ?
     

    Ha Tien

    En bus
    Gare routière de Ha Tien

    La gare routière de Ha Tien  se trouve sur la route de la plage de Mui Nai, à env 1,5 km après le grand pont à l’embouchure de la rivière. On y trouve notamment les compagnies Kumho Samco Buslines et Mai Linh. Préférez Mai Linh, la plus sérieuse et la plus confortable, mais pas la plus économique.
    Bus Ha Tien Rach Gia et vice versa

    Avec Mai Linh, 1 bus ttes les heures, 4h45-20h15. La route est en bon état. Durée: 2h.
    Bus Can Tho Ha Tien et vice versa

    Avec Kumho Samco, 4 bus/j. 4h45-22h20. Durée: 5h.
    Bus Ha Tien Chau Doc et vice versa

    Avec Kumho Samco, 3 bus/j. 10h-14h, Durée: 4h.
    Bus Ha Tien Ho Chi Minh-Ville et vice versa

    Avec Kumho Samco, 5 bus/j. 7h50-22h30. Durée: 7-8h (340 km). De Ho Chi Minh-Ville, les bus locaux partent de la gare routière de Mien Tay, à l’ouest de la ville.

    En bateau pour Phu Quoc

    Ha Tien

    Embarcadère Ben Tau Phu Quoc: à 3 km du centre-ville de Ha Tien, sur la rive sud de la rivière. Pour y aller en taxi: 30 000 Dg. Ouv 6h30-16h.

    Les vedettes Superdong: 11 Tran Hau, Binh San, Ha Tien. Les plus connues. 3 ou 5 bateaux/j, selon période de l’année. En temps normal, (basse saison) départs à 7h30, 9h45 et 13h. Durée: 1h20. Arrivée au port de Bai Vong (Phu Quoc). Billet aller: 230 000 Dg. Dans le sens Phu Quoc – Ha Tien, même fréquence.


    Vous pouvez lire la suite ici: https://atypikvietnam.com/ha-tien-vietnam/


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  • Delta du Mékong : Que faire et visiter dans le delta du Mékong ? Découvrez notre guide de voyage complet pour retrouver les informations utiles : météo, carte, excursion…

    Delta du Mékong

    Le grenier à riz du Vietnam! À l’extrémité sud du pays, entre l’agglomération de Ho Chi Minh-Ville, la frontière du Cambodge, la mer de l’Est et le golfe du Siam, s’étend une immense et basse plaine, extrêmement fertile, traversée par les neuf bras d’un fleuve éclaté en morceaux « Cuu Long » en vietnamien, ce qui signifie « neuf dragons », qui jette ses flots limoneux et boueux dans l’eau turquoise d’une mer tropicale.

    Delta du Mékong

    À peine sorti du Cambodge voisin, le Mékong devient paresseux: il traîne, prend son temps, se disperse dans la luxuriance des tropiques. Victime de sa nonchalance, il éclante en décrivant une gigantesque patte-d’oie, sorte de triangle humide et vert où l’eau et la terre sont intimement imbriquées.

    Le sol le plus fertile du Vietnam n’est qu’un grand terrain formé par les alluvions et les sédiments déposés par le fleuve. C’est un monde mi-terrien, mi-aquatique, quadrillé par une multitude de canaux et d’arroyos verdoyants, de rizières et de jardins fruitiers, d’îles et de villages qui vivent au rythme des pulsations du pleuve et de la mer. Les marées pénètrent une fois par jour dans le delta, apportant des ribambelles de poissons, comme ce Ca Chinh, sorte de congre redoutable qui naît au large et grandit dans le fleuve.

    Dans ce delta naturellement riche et prospère, l’eau et le riz sont l’alpha et l’oméga de l’économie locade. Mieux: avec deux récoltes de riz annuelles, le pays exporte dorénavant son riz; on dit même qu’il serait le premier (ou deuxième) exportateur mondial avec l’inde… Vrai ou faux, cela fait la fierté des habitants du delta, sans parler de cette croyance qui consiste à dire que, sans lui, le nord du pays ne pourrait manger à sa faim!

    Delta du Mékong

    Les rizières décrivent un damier miroitant à l’infini. Les paysans du delta ont été façonnés par les eaux. Ils lui doivent beaucoup. Rien ne se passe sans le fleuve. Les travaux agricoles, la pêche, les transports, les traditions, les plaisirs, la moindre chose dépend du Mékong. Ici, on ne marche pas, on vogue. Demandez à un Vietnamien! Il vous répondra qu’une barque lui est plus utile qu’un vélo pour circuler dans ce labyrinthe étouffant de chemins d’eau envahis par la végétation.

    L’eau et le riz, le riz et l’eau! Pour aller chez un parent, au marché, à la pagode, chez le docteur, au comité populaire, partout, on glisse sur l’eau, c’est plus facile et plus rapide que par la terre.

    Le fleuve gouverne la vie des hommes, de la naissance à la mort. Ainsi, même les mariages, les noces, les cortèges tunèbres utilisent les innombrables canaux du delta. Bref, un monde ennoûtant, particulièrement pendant la saison des pluies, où l’eau du ciel rejoint l’eau du fleuve, entre début mai et fin septembre.


    Histoire du delta du Mékong

    Jusqu’au XVIIe s, le delta était peuplé en grande partie de Khmers. C’était une province reculée de l’empire d’Angkor, du moins de ce qu’il en restait à l’époque. Aujourd’hui, les quelque 300 000 Cambodgiens qui y vivent encore s’appellent les Khmers Krom (Khmers de l’aval). Au XVIIe s arrivèrent les Annamites, chassés du nord par les incursions chinoises.

    Delta du Mékong

    À la recherche d’espace vital et de richesses (le riz et la vie sont là), ils se répandirent dans cette partie méridionale de la Cochinchine qu’ils commencèrent à développer, asséchant les zones marécageuses, creusant de multiples canaux, créant et irriguant de nouvelles rizières. À l’époque coloniale, la France, solidement implantée dans le delta, dut affronter la rébellion nationaliste du Sud.

    Les maquisards du Vietminh se fixèrent d’abord dans la fameuse plaine des Joncs où se cachaient les cerveaux de la guérilla, comme Tran Van Giau, actuer principal de la révolte antifrançaise en Cochinchine. Puis, pendant la guerre du Vietnam (contre les Américains), le delta devint un foyer actif des maquisards vietcong, qui inventèrent une tactique adaptée à l’environnement et au relief: la guerre des rizières. Les hommes vivaient cachés derrière les haies de  bambous et les digues, enfouis dans des mares d’eau.

    Le Mékong, dernier monstre sacré

    Des neiges du Tibet oriental, où il prend sa source, à la mer de Chine, où il vient se jeter, le Mékong parcourt près de 4 200 km et irrigue six pays (la Chine, la Birmanie, la Thaïlande, le Laos, le Cambodge et le Vietnam). Il est le dixième plus long fleuve du monde et le troisième plus long d’Asie, derrière les deux grands cours d’eau chinois, le Yangzi Jiang (fleuve Bleu, 5 500 km) et le HouangHo (fleuve Jaune, 4 800 km). mais il est le deuxième d’Asie par la force de son débit: 15 000 m3 par seconde en période de basses eaux, 60 000 m3 pendant la mousson.

    Delta du Mékong

    Tour à tour brutal et majestueux, hostile et bienfaisant, le grand fleuve reste une artère vitale pour l’ex-Indochine, où des millions d’hommes voient en lui la féconde "Mère des Eaux". En traversant l’extrême sud de l’ancienne Cochinchine, il assure sa subsistance à l’une des régions les plus peuplées du Vietnam, et même à la région du delta du fleuve Rouge (au nord du pays).

    Voici l’un des fleuves les plus vivants d’Asie: contrairement à nos fleuve modernes désertés, lé Mékong transporte sur ses eaux des foules de bateliers et de pêcheurs, vendeurs de fruits et de légumes, barques aux rames croisées manoeuvrées par des femmes coiffées du chapeau conique…

    Les crues du fleuve du Mékong

    Delta du Mékong

    Le niveau de fleuve commence à monter dès le début de la saison des pluies, mais il sort vraiment de son lit en septembre. C’est la crue. Il inonde les berges, envahit les jardin et les rizières. Il se produit alors un phénomène très étrange: le courant de fleuve change de direction et inverse son cours habituel, car le trop-plein d’eau refuse de se déverser dans le mer, et reflue alors en amont dans le sens contraire du courant. Ce « renversement des eaux » est spectaculaire à observer. Il se produit chaque année à la même époque, au plus fort de la crue.

    En octobre 2000, les inondations causèrent la mort de plusieurs centaines de perconnes et firent des milliers de sans-abri.

    Carte delta du mékong

    Delta du Mékong

    Le delta du Mékong comprend les 13 provinces formées par les sédiments déposés par le fleuve Mékong. C'est une région de plaine, avec des milliers de canaux et d'arroyos qui se croisent densément. Son sol fertile est très favorable à la culture du riz aquatique et à la plantation d'arbres fruitiers. Baigné au soleil toute l'année, le delta est le grenier le plus riche du Viet Nam.

    Météo du delta du Mékong ?

    Delta du Mékong

    La meilleure époque: la saison sèche commence après la mousson et dure d’octobre ou novembre à début mai. Mars et avril sont les deux mois les plus chauds. Le ciel est dégagé, mais les couleurs du fleuve et des rizières n’éclatent pas autant qu’à la saison des pluies. C’est une des raisons pour préférer cette dernière. Cela dit, on navigue plus difficilement au plus fort de la crue de fleuve, en septembre. Il faut le savoir.


    Vous pouvez lire la suite ici: https://atypikvietnam.com/visiter-le-delta-du-mekong/


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  • Dalat Vietnam : Que faire à Dalat ? Que visiter à Dalat? Découvrez notre guide de voyage complet ! Retrouvez toutes les informations : météo dalat, bons plans et astuces…

    Dalat

    De la côte, une route de montagne de 140 km, tout en lacet, mène à Dalat, nichée à 1500 m d’altitude dans un crique de collines et de bois de sapins parsemés d’une kyrielle de villas et de chalets de style français. Station climatique la plus réputée du pays, Dalat est une ville d’altitude.

    Dalat

    Des lacs artificiels, des jardins fleuris, des champs de légumes, des vergers, des serres où l’on cultive des fleurs se doublent d’un patrimoine historique pas inintéressant et de belles balades à faire dans le coin. Certains y décèlent une ressemblance avec une ville thermale de France. Barbotan-les-Thermes en Indochine? Bagnoles-de-l’Orne tropical?

    Non, Dalat n’est rien de tout cela. Voyez son centre-ville à l’architecture un peu anarchique. C’est bel et bien une ville conçue sur le principe de « ville-paysage ». Les urbanistes français y avaient pensé à l’époque coloniale pour soulager les colons de Cochinchine de la chaleur tropicale de Saigon.

    Et puis, il y a l’eau, ou plutôt les eaux qui dévalent du sommet des monts, forment des rivières, se transforment en chutes et en cascades, en lacs naturels ou artificiels. Ici, la nature est dans la ville, et la ville est à la campagne.

    Histoire de Dalat

    C’est en explorant pour la première fois en 1893 cette région inconnue des Européens qu’Alexandre Yersin (le fameux inventeur du sérum contre la peste; voir aussi le texte qui lui est consacré à Nha Trang) découvre le plateau du Lang Biang et le site de Dalat, alors habité par la tribu des M’Lat. À l’origine, il y avait une source (dak) et des habitants, les Lat: le nom Dalat signifie d’ailleurs « la source des Lat ».

    Dalat

    Émerveillé par la beauté des lieux et la fraîcheur du climat, le Dr Yersin rédige un rapport où il suggère au gouvernement français d’installer une station d’altitude au sein de ces montagnes sans moustiques. Aussitôt convaincu par l’idée de Yersin, Paul Doumer, gouverneur général de l’Indochine, envoie en 1897 une première équipe pour dresser les plans d’une ville résidentielle qui permettrait aux colons de la Cochinchine de venir se reposer de la chaleur suffocante des plaines tropicales.

    La ville naît dans l’insouciance de la Belle Époque! On creuse des lacs artificiels, on disperse dans les pinèdes des chalets et des villas, des écoles, des églises, des couvent. Le but de l’architecte étant d’en faire un cité-jardin intégrée dans le paysage, en respectant les sites et en préservant l’espace.

    Dans les années 1920-1930, Dalat est surnommé le « Petit Paris ». Des légumes et des espèces fruitières sont importés de France. Le Dr Yersin y fait ouvrir un quatrième Institut Pasteur en 1936. De luxueux hôtels, des palais, un casion, un golf sortent de terre: Dalat devient l’une des stations d’altitude des plus chic d’Extrême-Orient.

    L’empereur Bao Dai y possède une magnifique résidence, non loin du pavillon de chasse de Théodore Roosevelt. Après la défaite française de Dien Bien Phu en 1954 et les accords de Genève coupant le Vietnam en deux, les Français quittent Dalat, tandis qu’affluent les catholiques du Nord fuyant le communisme.

    Pendant la guerre du Vietnam, la ville, enclavée dans ses montagnes, est préservée et elle tombe presque sans combat en 1975. Depuis, elle s’est appauvrie, mais elle est restée quasi intacte! Aujourd’hui, Dalat connaît un renouveau économique, à la faveur du socialisme de marché.

    Météo Dalat Vietnam

    Dalat

    Si l’on en croit sa devise latine – Qui dat aliis laetitiam aliis temperiem -, Dalat est une ville « qui donne aux uns la joie, aux autres la fraîcheur ». Grâce à l’altitude, la température est toujours supportable et la pression atmosphérique modérée. Le ciel est souvent très bleu, d’une luminosité quasi montagnarde, et l’air est vif et pur. Les cervelles ramollies par la chaleur de delta du Mékong sont réanimées en arrivant à Dalat. On y a l’impression de débarquer dans une petite station des Alpes où, de manière amusante les citadins portent des doudounes, des chandails, des moufles et des bonnets dès la tombée de la nuit.

    Le climat se décline en quatre saison de durée inégale: la saison sèche, qui dure de début décembre à fin mars, où le temps peut être couvert mais où il ne pleut pas.

    De fin mars à la mi-juillet: c’est la saison des orages qui ne surviennent qu’en fin de matinée (beau temps ensoleillé le reste de la journée)

    De mi-juillet à fin octobre : C’est la saison des pluies avec une pluviométrie supérieure au mois de septembre et le vert éclate partout.

    Le mois de novembre est la période des grands vents durant laquelle Dalat subit les effets indirects des typhons qui déferlent sur les côtes.

    Vin de Dalat

    Dalat

    À Dalat, le climat est si clément, l’air si vif et salubre que les arbres donnent des fruits en abondance, les jardins des poireaux, et les vaches du lait. Tout pousse, tout peut éclore. Deux sociétés se partagent le matché du vin: Vang Dalat, production en plaine, et Dalatbeco (ou Dabeco), qui produit en altitude à 1200m.

    Comment arriver et quitter à Dalat ?

    En avion

    Dalat

    Aéroport de Lien Khuong: à 30 km au sud de la ville, sur la route de Ho Chi Minh-Ville. Navette de bus, départ Café Ngoc My, 01 Nguyen Thai Hocc, organisée 1-2 fois/j, par Vietnam Airlines. Compter env 60 000 Dg/pers et 50 mn. Sinon, prendre un taxi (env 10-15 € avec compteur).

    De/pour Ho Chi Minh-Ville: 3 vol/j. druée: 45 mn.

    De/pour Hanoi: 1 vol/j, durée: 1h40.

    Les tarifs des billets varient en fonction des saisons.


    Vous pouvez lire la suite ici: https://atypikvietnam.com/que-faire-a-dalat-vietnam/


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  • Tunnels de Cu Chi : Pour réussir à voyager à Củ Chi, découvrez notre guide de voyage complet ! Retrouvez toutes les informations essentielles : Bons plans et astuces…

    Cu Chi

    Immense réseau de galeries souterraines et d’étroits boyaux creusés à la main par les Vietcong pour se réfugier et se défendre contre la « machine de guerre » américaine, les tunnels de Cu Chi, longtemps fermés au public, constituent aujourd’hui l’un des grands sites historiques de la guerre du Vietnam. D’abord pour comprendre la ténacité et l’ingéniosité des maquisards vietnamiens qui surent résister avec trois fois rien à l’une des armées les plus conditions atrocement difficiles dans lesquelles vécurent les civils et les soldats vietcong du « maquis »de Cu Chi.

    Cu Chi

    Voici sans doute, avec le secteur de « la rue sans joie » près de Quang Tri (17e parallèle), la région du Vietnam qui a le plus souffert sous les bombes, les défoliants, napalm. On l’appelle encore le « Triangle de fer » en raison des bombardements intensifs, mais aussi à cause de la détermination farouche de ses combattants antiaméricains le plus étonnant ici, é’est que les tunnels ont tenu bon jusqu’à la fin de la guerre, remplissant leur mission d’encadrement de toute une population de paysans et de riziculteurs gagnés à la guérilla populaire.

    Les tunnels, que l’on visite à l’aide d’une lampe torche et sous la conduite d’un guide vietnamien, ont été agrandis pour recevoir les touristes. Mais, sachez-le, l’endroit reste éprouvant pour ceux qui souffrent de claustrophobie. On sort de ce dédale tout courbatu. Imaginez-vous y passer plusieurs jours enfermé, sous la mitraille… Cu Chi, l’endroit où se révèle le génie guerrier d’un peuple capable de vaincre un éléphant avec l’énergie d’une fourmi…

    Histoire des Tunnels de Củ Chi

    Les premiers tunnels de Cu Chi furent creusés dès les années 1940 par des maquisards du Vietminh, en lutte contre les Français, afin de cacher leurs munitions, mais aussi de se cacher eux-mêmes en cas d’attaque d’une patrouille ennemie. Une fois à l’abri sous terre, ils pouvaient se déplacer d’un hameau à l’autre, soit pour fuir, soit pour communiquer avec d’autres maquisards.

    Cu Chi

    Cu Chi fut choisi pour au moins deux raison: d’abord à cause de la proximité de Saigon, qui était une cibleimportante sur le plan stratégique; ensuite à cause de la topographie des lieux. En effet, encardrée à l’est et à l’ouest par une grande boucle de la rivière de Saigon, la terre dure et rouge de Cu Chi, difficile à creuser, reste quand même idéale pour construire un réseau souterrain capable de résister au temps et aux assauts extérieurs.

    En outre, le niveau de l’eau de la rivière est trop bas pour inonder les galeries souterraines. Déjà, en 1945, le premier réseau était opérationnel, servant même de QG au maquis « D » du Vietminh.

    Cu Chi

    Abandonnés après la guerre d’Indochine et le départ des Français, les tunnels furent repris plus tard par les combattants vietcong qui les réparèrent et les consolidèrent, tout en étendant considérablement le réseau. Celui-ci passa de 17 à 200 km! Un travail de fourmis réalisé dans l’ombre par des villageois, encadrés secrètement par des officiers communistes infiltrés au sud du Vietnam.

    La piste Ho Chi Minh, qui traversait le pays du nord au sud, aboutissait non loin de Cu Chi et lui servait en somme de cordon ombilical par lequel arrivaient les armes et les munitions. Au début des années 1960, Cu Chi était devenu un vrai fief vietcong. De ce sanctuaire de combreuses actions armées et attaques éclair furent menées contre Saigon et les intérêts du régime de Diem.

    Un régime détesté et honni par les paysans de la région que le gouvernement du Sud-vietnam avait voule fixer dans des « hameaux stratégiques ». Leur dégoût de Diem ne fit que renforcer leur combativité. C’est à partir de 1965 que l’état-major américain jugea utile de « pacifier » le « Triangle de fer ».

    Cu Chi

    Pour le prendre en filet, plusieurs bases furent construites à partir de cette date autour de cette zone insoumise: à Cu Chi d’abord, où la base reposait sur des tunnels ennemis (sans que les Américains le sachent!), à Tay Ninh, à Ben Cat, Dau Tieng, Phuoc Vinh, Phu Loi et Hau Nghia.

    De là décollaient les avions chargés de déverser des tonnes de défoliants, d’essence, de napalm, sur les rizières et les plantations de Cu Chi afin de transformer le secteur en un désert impossible à vivre. C’est ce que les Américains appelaient la stratégie « Search and Destroy »(Chercher et Détruire). Une fois la végétation brûlée, ils semaient une herbe diabolique, surnommée « l’herbe américaine », qui séchait très vite et brûlait tout sur son passage, s’enflammant sitôt qu’une bombe tombait au sol.

    Pour déloger les maquisards vietcong cachés dans leurs galeries souterraines, des bergers allemands furent lâchés dans les tunnels. Mais leur odorat fut trompé par le poivre (et parfois par l’odeur des uniformes et du savon subtilisés aux Yankees) et beaucoup sautèrent sur des objets minés.

    Alors, les Américains envoyèrent des soldats, qui ne purent progresser dans les boyaux en raison de leur gabarit. On utilisa aussi des engagés mexicains, plus petits et… moins américains, mais en vain. Les soldats vietnamiens de l’armée du Sud-Vietnam prirent le relais. Plus petits et plus minces, il pouvaient se glisser dans les étroits tunnels, mais, là aussi, ils se retrouvèrent souvent empalés sur des tiges de bambous empoisonnées, dissimulées sous des trappes invisibles…

    Cu Chi

    Les Américains dépensèrent énormément d’énergie, dé soldats et de moyens perfectionnés pour venir à bout de cette incroyable taupinière rebelle capable de résister à toutes les attaques. On envoya alors les bombardiers B52, véritables forteresses volantes pouvant contenir 120 bombes; trois bombardiers au minimum participaient à un raid. Quand le bombardement d’un objectif était décidé, on comptait près de 10 raids par jour.

    Il ne faut pas oublier non plus les attaques terrestres menées par les chars américains. À la différence des combattants vietminh, les maquisards vietcong se servirent des tunnels non seulement pour s’échapper, mais aussi pour accéder à des tranchées d’où ils pouvaient se battre (ils ne s’échappaient dans les tunnels qu’en cas d’offensive particulièrement violente ou de bombardements aériens).


    Vous pouvez lire la suite ici: https://atypikvietnam.com/tunnels-de-cu-chi/


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